Lauréats du Prix littéraire Trillium 2021
Joignez-vous à nous pour célébrer l’édition 2021 du Prix littéraire Trillium!
LAURÉATE | Prix littéraire Trillium (langue française)
Danièle Vallée, Sept nuits dans la vie de Chérie, Éditions David Clarisse, une couturière en apparence sans histoire, mène une existence bien tranquille quand Éva, une ambitieuse jeune comédienne, lui commande une robe extravagante pour un premier rôle dans une pièce très attendue, Sept nuits dans la vie de Chérie, où elle souhaite briller de tous ses feux. Au fil des rencontres et des séances d’essayage, la relation entre les deux femmes devient de plus en plus intime et complice. D’abord amicale, puis exaltée, elle se complique à mesure qu’Éva multiplie les surprises et les guets-apens. Au cours des sept nuits qu’elle passera chez Éva, Clarisse découvrira qui se cache vraiment derrière la comédienne. Inspirée de huit tableaux de l’artiste Suzon Demers, l’auteure et conteuse Danièle Vallée brode ici une intrigue déroutante, mettant en scène une prima donna fantasque, qui entraîne dans sa fougue une banale couturière dans une aventure tumultueuse et imprévisible. | ||
Danièle Vallée vit à Ottawa depuis plus de trente ans et est une figure connue du domaine de la littérature, tant écrite qu’orale, ainsi que du domaine des arts de la scène. Elle a fait paraître dix livres et porte aussi ses textes à la scène en leur conférant une étonnante dimension artistique accentuée de musiques variées. Elle a donné plus de deux cents représentations publiques de ses spectacles sur diverses scènes canadiennes, de Winnipeg à Moncton en passant par Sudbury, Toronto, Ottawa et Montréal. Lien vers la maison d’édition : https://editionsdavid.com/sept-nuits-dans-la-vie-de-cherie-de-daniele-vallee/ |
LAURÉATE | Prix littéraire Trillium (langue anglaise)
Souvankham Thammavongsa, How to Pronounce Knife, McClelland & Stewart Un jeune homme laque de vernis des ongles manucurés dans un institut de beauté du quartier. Une femme dépouille de leurs plumes des volailles dans une usine de transformation. Un père emballe des meubles destinés à décorer une maison qu’il n’aura jamais les moyens de s’offrir. Une mère au foyer apprend l’anglais en écoutant des feuilletons à l’eau de rose. Dans cette première œuvre de fiction remarquable, couronnée par le Prix Giller, Souvankham Thammavongsa fixe son regard sur ceux qui luttent jour après jour pour gagner leur vie, évoque leurs utopies, leurs échecs, leurs amours, leurs actes de résistance, et surtout, leur quête d’appartenance. Dans un style sobre et intime, empreint d’humanité et mâtiné d’un brin d’humour et d’ironie, elle brosse le portrait indélébile de ces enfants attentifs, de ces hommes brisés et de ces femmes affairées, des êtres suspendus entre cultures, langues et valeurs. Comme le dit l’un de ces personnages : « Nous n’aspirons qu’à une seule chose : vivre. » Et dans ces récits, ils y parviennent avec une intelligence et une force spectaculaires. Une fille se retrouve complice involontaire de l’obsession croissante de sa mère pour Randy Travis, un chanteur de musique country. Un boxeur obtient une seconde chance et doit travailler dans le salon de manucure tenu par sa sœur. Une femme d’âge mûr voit s’écrouler toutes ses certitudes sur les interdits de l’amour lorsqu’elle entame une liaison avec son très jeune voisin. Un conducteur d’autobus scolaire doit décider du prix qu’il est prêt à payer pour se frayer une place dans la société. Et dans la nouvelle qui donne son titre au recueil, l’amour inconditionnel que porte une jeune fille à son père transcende la barrière de la langue. Tendre, sans complaisance et brutalement honnête, How to Pronounce Knife (Le k ne se prononce pas) assoit la légitimité de Souvankham Thammavongsa parmi les voix les plus puissantes de sa génération. | ||
Les textes de Souvankham Thammavongsa sont parus dans The New Yorker, Harper’s, Granta, The Atlantic, The Paris Review, Ploughshares, Best American Non-Required Reading, The Journey Prize Stories et The O. Henry Prize Stories. Son premier livre de fiction, How to Pronounce Knife, a remporté le Prix Banque Scotia Giller en 2020, s’est hissé parmi les finalistes du National Book Critics Circle Award, du PEN America Open Book Award et du Danuta Gleed Award, et figure dans le classement 2020 des livres incontournables de Time. L’ouvrage compte également parmi les finalistes du Commonwealth Short Story Prize. Souvankham Thammavongsa est aussi l’auteure de quatre recueils de poésie : Light, qui a remporté le Prix de poésie Trillium, Found et Small Arguments, pour lequel elle a décroché le ReLit Award, et, plus récemment, Cluster. Née dans le camp de réfugiés laotiens de Nong Khai, en Thaïlande, elle a grandi et a suivi ses études à Toronto, où elle travaille à l’écriture de son premier roman. Lien vers la maison d’édition : https://www.penguinrandomhouse.ca/books/602649/how-to-pronounce-knife-by-souvankham-thammavongsa/9780771094606 |
LAURÉAT | Prix du livre d’enfant Trillium (langue française)
Éric Mathieu, Capitaine Boudu et les enfants de la Cédille, Éditions L'Interligne Sur la station spatiale U+00B8, communément appelée « la Cédille », Félix et les autres enfants membres de l’équipage vivent sous l’autorité du capitaine Boudu, jusqu’au jour où tout bascule : un vaisseau spatial extraterrestre percute la Cédille. Félix et le capitaine seront entraînés dans une folle aventure sur une lointaine planète, où Félix fera preuve d’un grand courage et découvrira, entre autres, une tour de Babel à l’envers et une pierre ancienne permettant de déchiffrer les langues… | ||
Professeur à l’Université d’Ottawa, Éric Mathieu se passionne pour les langues. Avec son premier roman jeunesse, il crée un univers rocambolesque pour initier les enfants à la linguistique. Il est également l’auteur des romans Le goupil (2018) et Les suicidés d’Eau-Claire (2016). Lien vers la maison d’édition : https://interligne.ca/auteurs-auteures/eric-mathieu/capitaine-boudu-et-les-enfants-de-la-cedille/ |
LAURÉAT.E | Prix de poésie Trillium (langue anglaise)
Jody Chan, sick, Black Lawrence Press Jody Chan interroge : « avez-vous déjà surpris vos blessures intimes blotties dans un chant / composé par une autre personne? » À la fois instrument thérapeutique et musical, sick a révélé une délicatesse dont je n’avais pas conscience avant de lire ces poèmes et de comprendre leur « sobre magie. » La plume de Jody Chan ébauche un paysage dans lequel je me replonge pour me retrouver. Quelle chance nous avons d’être là et de pouvoir lire ces écrits qui nous invitent à la « bienveillance, et à ne plus nous soumettre à la peur ». Un présent merveilleux, inestimable. —Yujane Chen Attendez-vous à être surpris, émus à chaque phrase, chaque page de ce premier recueil, une entrée en scène magistrale — ici, l’histoire, la beauté, la violence et le deuil s’entrechoquent au fil des poèmes. Jody Chan accomplit un travail novateur et dépeint avec une minutie singulière l’universalité de la condition humaine. À lire, absolument. —Erica Dawson À travers sick, Jody Chan ausculte la thématique de la perte grâce à une prose impeccable et étourdissante, déroulant poème après poème une douce férocité. Dans ces pages, le vide devient force créatrice, tout y est si ténu – ce membre fantôme, dont la douleur concomitante est décrite avec une précision chirurgicale, dans les moindres nuances. Purement hypnotique. Si le deuil, ce « fantôme insatiable », et ses innombrables injonctions se font l’antienne de ce recueil, Jody Chan proclame, « ceci est une histoire d’amour ceci est une histoire d’amour ceci est une histoire d’amour. » —Jay Ward | ||
Jody Chan est une personne de lettres, architecte de sa communauté, adepte du tambour taiko, et thérapeute en devenir, et vit à Toronto. Responsable de la collection poésie auprès de la maison d’édition Hematopoeisis, Jody Chan a participé aux ateliers de la fondation VONA en 2017, est membre du collectif Winter Tangerine Workshops et a remporté le concours de poésie organisé par la revue Third Coast en 2018. Son premier livret de poèmes a été publié par Damaged Goods Press. Sélectionnés pour le Pushcart Prize, ses textes sont parus dans BOAAT, Looseleaf Magazine, Nat. Brut ou encore The Shade Journal. On peut les retrouver en ligne sur le site http://www.jodychan.com, ainsi que dans les librairies ou les parcs canins. Lien vers la maison d’édition : https://blacklawrencepress.com/books/sick/ | ||