Finalistes – Prix Littéraire Trillium 2024
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Finalistes du Prix littéraire Trillium en langue française
Martin Bélanger, La fin de nos programmes - Del Busso éditeur « La moitié de mes heures éveillées, je les passe à écouter la radio. Écouteurs sans fil plantés dans une ou deux oreilles, enceintes dans mon salon ou dans la voiture, partout. Cette fidèle relation, je la dois aux acouphènes et à ma mère. Tous deux ont pris beaucoup trop de place dans ma vie. » Amitié, radio, hiver, radio, funérailles, radio, boulot, radio, coup de foudre, attentes, radio, amour, nostalgie, radio. Vincent a quarante-deux ans. Il est accro à la radio et il travaille comme col blanc à la Ville à titre de donneur d’excuses professionnel. Secoué par le récent décès de son père, il se dit que le moment est peut-être venu de passer au prochain épisode. | ||
Après des études en musique, Martin Bélanger a fait carrière comme concepteur publicitaire. La fin de nos programmes est son premier roman. Lien vers la maison d’édition : https://delbussoediteur.ca/publications/la-fin-de-nos-programmes/ | ||
Andrée Christensen, Plonge, Freya, vole!, Les Éditions David Dans une suite de récits oniriques prenant racine dans les mythes des civilisations nordiques, Freya, un personnage disparu prématurément dans les pages du roman Depuis toujours, j’entendais la mer (David, 2006), réapparaît et nous entraîne dans le vertige de ses multiples transformations, à partir de sa gestation dans les ténèbres de l’océan. Freya émerge dans un village étrange appelé Anse aux narvals, façonné par la glace et les volcans, où le rêve et le réel s’entrelacent et se prolongent en des rituels en profonde harmonie avec la nature. Elle s’initie à la vérité secrète dissimulée au coeur de la faune, des pierres, des plantes tinctoriales, y découvre les pouvoirs des noms et la couleur bleue de son destin. Un mystérieux oiseau de proie la suit dans son parcours. À son contact, elle sera propulsée dans une ultime métamorphose qui l’amènera à résoudre l’énigme de sa véritable identité. Porté par une écriture envoûtante et accompagné de lumineuses oeuvres visuelles réalisées à la main par l’autrice, Plonge, Freya, vole! est un livre inclassable qui se lit comme un roman, mais se savoure tel un long poème. | ||
Poète, romancière et artiste visuelle, Andrée Christensen a publié plus de vingt-cinq titres, dont certains traduits en anglais et en roumain. Son premier roman, Depuis toujours, j’entendais la mer, a remporté le Prix du livre d’Ottawa, le Prix Le Droit, le Prix littéraire Émile-Ollivier et le Prix Christine Dimitriu-Van-Saanen. L’autrice a également réalisé cinq livres d’artistes à partir de ses recueils avec des artistes visuels de l’Ontario et du Québec. Lien vers la maison d’édition : https://editionsdavid.com/plonge-freya-vole-dandree-christensen/ | ||
David Ménard, L’aurore martyrise l’enfant, Éditions L'Interligne Marie-Anne Houde, la souillon de Sainte-Sophie, attend la mort dans sa « chambre de mourante », à Montréal, et écrit à Télesphore, son vieil amour qui n’a pas toujours partagé ses sentiments. À l’aide d’une trame temporelle double, le lecteur découvre la jeunesse de Marie-Anne et les défis qu’elle a eus à surmonter, avant qu’elle ne commette l’irréparable. Pour avoir tué sa belle-fille Aurore Gagnon, Marie-Anne Houde est reconnue comme l’une des criminelles les plus odieuses du Canada. Son crime est l’un des pires cas de maltraitance infantile connus à ce jour au pays. Ce roman s’inspire librement de son histoire. | ||
David Ménard détient un diplôme en lettres françaises de la Faculté des arts de l’Université d’Ottawa. Il est récipiendaire du Prix de poésie Trillium pour son recueil Neuvaines
(2016). Lien vers la maison d’édition : https://interligne.ca/auteurs-auteures/david-menard/aurore-martyrise-enfant/ | ||
Paul Ruban, Le parfum de la baleine, Flammarion Québec Un couple tente de raviver la flamme en s’offrant un séjour dans un tout-inclus de luxe. Mais les vacances de Judith et Hugo seront vite gâchées par une baleine bleue échouée sur la plage. La carcasse en putréfaction dégage une odeur nauséabonde que la brise tropicale charrie jusqu’aux narines des touristes. La puanteur s’emmêle à différents destins et les imprègne. Et plus elle stagne dans l’air, plus l’illusion du paradis se dissipe. Dans ce roman olfactif aux accents allégoriques, Paul Ruban sonde avec humour et tendresse les malaises qui s’installent, en douce, et s’amplifient jusqu’à devenir impossibles à masquer. | ||
Né à Winnipeg et ayant grandi à Ottawa, Paul Ruban est écrivain, traducteur littéraire et scénariste. Son recueil de nouvelles Crevaison en corbillard (Flammarion Québec, 2019) a remporté le prix Trillium et sa traduction de La neige des cocotiers de Derek Mascarenhas a été finaliste du prix John-Glassco 2022. Il partage son temps entre le Canada et l’Allemagne. Lien vers la maison d’édition : https://flammarionquebec.com/roman/le-parfum-de-la-baleine/ | ||
Nicolas Weinberg, Vivre ou presque, Éditions L'Interligne Les bons récits invitent souvent à l’échappée belle, au voyage intérieur, mais ne se déroulent pas toujours comme on s’y attend et se terminent encore plus rarement comme prévu. Il en va de même pour l’existence, qui nous surprend, nous émerveille, nous déçoit, nous terrorise parfois, mais nous surpasse toujours. Pour Nicolas Weinberg « écrire, c’est vivre intensément le réel », et ses récits montrent que cette intensité est transmissible. Ils montrent que lire, c’est vivre (ou presque). Vivre ou presque rassemble sept récits indépendants traversés par une même thématique : la difficulté à exister. | ||
Né une première fois à Paris en 1967 puis une seconde fois Marseille en 1998, Nicolas Weinberg a atteint l’âge adulte au Canada où il vit depuis 2006 et travaille comme traducteur. Lien vers la maison d’édition : https://interligne.ca/auteurs-auteures/nicolas-weinberg/vivre-ou-presque/ |
Finalistes du Prix littéraire Trillium en langue anglaise
Mike Barnes, Sleep is Now a Foreign Country: Encounters with the Uncanny, Biblioasis Lorsqu’un poète raconte son expérience de la folie et explore la relation entre appréhension et imagination. Été 1977 : debout au bord d’une route quelque part entre Dachau et Munich, un Mike Barnes âgé de 22 ans entrevoit les prémices d’une déchirure psychique qu’il a attendu presque toute sa vie. « À chaque fois que j’ai essayé, au fil des années, de décrire les suites de ce moment », écrit-il, « je n’ai pas réussi à trouver les bons mots ». Dans ces mémoires finement ciselées et d’une profonde intelligence qui retracent la folie, ses signes avant-coureurs et ses conséquences, Mike Barnes a décidé de remonter le fil qui l’a mené jusqu’à cet instant, livrant en toute franchise, avec sa générosité caractéristique, le récit captivant d’une âme au paroxysme de la conscience de soi. | ||
Auteur de douze recueils de poésie, d’une nouvelle, de romans et de mémoires, Mike Barnes est lauréat du Prix Danuta Gleed et d’une médaille d’argent aux Prix du magazine canadien pour sa nouvelle, et du Prix Edna Staebler pour son essai-photo littéraire Asylum Walk. Son dernier ouvrage de littérature non fictionnelle, Be With: Letters to a Caregiver, faisait partie des finalistes du Toronto Book Award et a été salué par Margaret Atwood pour « son à-propos, son lyrisme, son dur sens du réalisme ». Mike Barnes vit à Toronto. Lien vers la maison d’édition [en anglais] : https://www.biblioasis.com/shop/non-fiction/memoir/sleep-is-now-a-foreign-country/ | ||
Nina Dunic, The Clarion, Invisible Publishing « Nous attendions notre tour de souffrir aux mains de la beauté hurlante et des douloureux traumatismes de la vie. Tous les uns derrière les autres, à fleur de peau. Et maintenant, cette superbe fille dont les cheveux châtains reflètent les griffes dorées du soleil. Alors l’un de nous, encore, commence à perdre l’équilibre. » Peter joue de la trompette et travaille dans un restaurant; Stasi s’efforce de grimper les échelons en entreprise, mais sa chute la conduit en thérapie. Ces frère et sœur à la sensibilité exacerbée se battent pour trouver leur place dans le monde, oscillant entre quête d’intimité et d’appartenance et recherche d’échappatoire. Audition prometteuse, promotion manquée, rencontres intrigantes, amant silencieux… The Clarion dépeint avec richesse des scènes sensuelles à l’éclat changeant et explore les rituels d’interaction et d’appartenance, les thèmes de l’intimité et du rendement, et les extrémités jusqu’auxquelles nous sommes prêts à aller pour trouver, ou perdre, notre sentiment d’identité. Dans la veine littéraire réaliste de Mavis Gallant et d’Alice Munro, Nina Dunic capture dans son premier roman la mélancolie diffuse, parfois pleine d’espoir, d’une génération qui ne s’est jamais crue « appelée » à réaliser de grandes choses. | ||
Double lauréate du concours de nouvelles du Toronto Star, Nina Dunic a figuré à quatre reprises sur la liste préliminaire des candidats au Prix de la nouvelle Radio-Canada et a été nommée au Journey Prize. Nina Dunic faisait partie des auteurs à suivre en 2023 d’après Radio-Canada. Son premier roman, The Clarion
(Invisible Publishing), figurait sur la liste préliminaire des ouvrages retenus pour le Prix Scotiabank Giller 2023 et parmi la sélection « Meilleur premier roman canadien » d’Apple Books. Elle est l’autrice d’un recueil de nouvelles à paraître en 2025 chez Invisible Publishing. Nina Dunic vit à Scarborough, en Ontario. Lien vers la maison d’édition [en anglais] : https://invisiblepublishing.com/product/the-clarion/ | ||
Daniel A. Lockhart, North of Middle Island, Kegedonce Press North of Middle Island s’aventure jusqu’à la pointe la plus méridionale des territoires appartenant au Canada. La première partie de l’ouvrage, en vers, retranscrit l’esprit de la communauté peu nombreuse et relativement isolée vivant sur l’île Pelée. Ces poèmes plongent au cœur de l’expérience autochtone contemporaine dans le milieu naturel et bâti de l’île et les eaux environnantes. La seconde partie se compose d’un poème épique intitulé Piper qui conte, en style anglosaxon traditionnel, un nouveau mythe lenape sur l’arrivée de la Dame biche (Ahtuhxkwe) sur l’île Pelée. Les événements de cette fable sont librement inspirés du séjour sur l’île du tristement célèbre catcheur et acteur Rowdy Roddy Piper et du fameux « Backlot Brawl » qui l’a opposé à Goldust (Nkuli Punkw) lors de la WrestleMania XII. Suivez le poète à succès de la Première Nation des Moraviens de la Thames D.A. Lockhart dans ce voyage épique empreint de lyrisme au cœur de la culture et au travers des paysages d’exception qui vous attendent « au nord de l’île Middle ». | ||
D.A. Lockhart est l’auteur de sept recueils de poésie, dont Devil in the Woods (Brick Books, 2019) et Tukhone: Where the River Narrows and the Shores Bend (Black Moss Press, 2020). Ses œuvres sont parues entre autres dans Best Canadian Poetry in English 2019, TriQuarterly, ARC Poetry Magazine, Grain, Belt et Malahat Review. Membre du clan de la tortue d’Eelünaapéewi Lahkéewiit (lenape) et membre inscrit de la Première Nation des Moraviens de la Thames, D.A. Lockhart partage actuellement sa vie entre la côte sud de Waawiiyaatanong (Windsor, Ontario/Détroit, Michigan) et l’île Pelée. Lien vers la maison d’édition [en anglais] : https://www.kegedonce.com/books/north-of-middle-island/ | ||
Kathryn Mockler, Anecdotes, Book*hug Press
Débordant d’histoires irréelles et d’humour noir, Anecdotes est un ouvrage hybride en quatre parties qui analyse les questions brûlantes de la violence sexuelle, de la maltraitance et de l’effondrement écologique. Par touches absurdes, les récits fictionnels de The Boy is Dead brossent le portrait de personnages improbables : un parc qui déteste les hippies, les écureuils et les parents désabusés, une femme qui déplore le vol de son ordinateur portatif le jour de la fin du monde ou encore une bande d’oiseaux qui viennent s’écraser contre les vitres d’un immeuble. We’re Not Here to Talk About Aliens un recueil d’autofictions qui suivent une jeune protagoniste de l’enfance jusqu’au début de la vingtaine, ballotée au gré du courant boueux de la violence potentielle en plein éveil de sa sexualité, entre premières règles et tendances exhibitionnistes, livrets d’autocollants et serviettes superabsorbantes comme support artistique, « trips » à l’acide et trous de mémoire, professeurs malsains et traumatismes évités de justesse. This Isn’t a Conversation retranscrit par bribes des discussions saisies au vol, des textes dénichés par-ci par-là, des journaux intimes et des réflexions jetées sans ordre : bon nombre de ces extraits d’une ligne répondent à l’absurdité et à la souffrance qui règnent dans le climat politique et écologique d’aujourd’hui. Dans My Dream House, le passé et l’avenir incarnent divers personnages entretenant tous des relations conflictuelles (amants, parent et enfant, fratrie, amis). Ces œuvres, aussi immersives que variées, érigent la vérité en rempart face à des changements sans précédent, opposant leur forme ludique à la gravité des sujets abordés. | ||
Kathryn Mockler est l’autrice de cinq recueils de poésie. Coéditrice de l’anthologie Watch Your Head: Writers and Artists Respond to the Climate Crisis (2020) et éditrice du site Web Watch Your Head, elle est rédactrice en chef du bulletin d’information littéraire Send My Love to Anyone et professeure adjointe à l’Université de Victoria où elle enseigne la création de scénarios et la littérature fictionnelle. Lien vers la maison d’édition [en anglais] : https://bookhugpress.ca/shop/author/kathryn-mockler/anecdotes-by-kathryn-mockler/ | ||
Zalika Reid-Benta, River Mumma, Penguin Canada (Penguin Random House Canada) Retrouvez l’ambiance de la série Insecure d’Issa Rae agrémentée d’une pointe de réalisme magique : roman de fantasie contemporain, River Mumma raconte l’histoire passionnante d’une jeune femme noire en pleine crise de la vingtaine qui se lance dans une quête mystique à travers les rues de Toronto. Alicia a fini ses études supérieures depuis des mois, mais n’a aucune perspective de carrière et vit chez sa mère, qui ne cesse de lui envoyer par SMS les dernières actualités macabres et la liste des courses à faire. C’est alors qu’une divinité aquatique jamaïcaine, River Mumma, lui apparaît un soir et lui donne 24 heures pour parcourir la ville à la recherche du peigne qu’elle a égaré. | ||
Autrice torontoise, Zalika Reid-Benta a remporté le Prix littéraire Danuta Gleed et le Rakuten Kobo Emerging Writer Prize dans la catégorie Fiction littéraire pour son premier recueil d’histoires, Frying Plantain. Cet ouvrage faisait également partie de la liste préliminaire d’ouvrages retenus pour le Prix Scotiabank Giller et des finalistes du Toronto Book Award, du White Pine Award et du Prix littéraire Trillium. Zalika Reid-Benta était autrice en résidence à l’Université Western en 2021-2022 et a présidé le jury du Prix Scotiabank Giller 2021. Titulaire d’une maîtrise en beaux-arts (fiction) de l’Université Columbia, elle a reçu une bourse de recherche John Gardner dans cette spécialité à la Bread Loaf Writers’ Conference, et fait partie des anciens élèves du Banff Centre Writing Studio. Lien vers la maison d’édition [en anglais] : https://www.penguinrandomhouse.ca/books/705226/river-mumma-by-zalika-reid-benta/9780735244764 |
Finalistes du Prix de poésie Trillium en langue anglaise
Britta Badour, Wires that Sputter, McClelland & Stewart (Penguin Random House Canada) C’est à une artiste primée, éminente conférencière et poétesse que l’on doit ce premier recueil puissant. Dans un style dynamique très personnel, le regard tourné vers les mouvements de libération des Noirs, la culture pop, le sport et les fractures familiales, Britta Badour défie le monde en portraitiste avec la dextérité d’une poétesse-acrobate dans Wires that Sputter. Ces merveilleux poèmes traitent avec minutie des déchirures et des cicatrices en soulignant l’importance de l’espace vital et de la fragmentation. Rupture et convalescence, hommages et tribulations, musicalité revivifiante et pauses de respiration sont autant d’éléments qui rythment ces pages où l’électricité se manifeste à chaque ligne. | ||
Britta Badour, plus connue sous le nom de Britta B., est une artiste primée, éminente conférencière et poétesse installée à Toronto. Elle est lauréate du Breakthrough Artist Award (Toronto Arts Foundation, 2021) et a été désignée « Lecturer of the Year » (COCA, 2021). Britta est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts (création littéraire) de l’Université de Guelph et enseigne la performance en littérature orale au Collège Seneca.
Lien vers la maison d’édition [en anglais] : https://www.penguinrandomhouse.com/books/718273/wires-that-sputter-by-britta-badour/ | ||
Catriona Wright, Continuity Errors, Coach House Books Les poèmes à la fois graves et absurdes de Continuity Errors remettent en question notre obsession pour la productivité et s’interrogent sur l’importance accordée au travail au détriment du repos et du bien-être, en adoptant un prisme écologique et féministe. Dans ce recueil qu’elle a composé pendant et juste après sa première grossesse, Catriona Wright tente d’imaginer le monde que son fils sera amené à hériter. Les rencontres avec un panel insolite de personnages (cryptides solitaires, escrocs sans scrupules, fantômes rémanents) lui fournissent des bribes de réponse, tandis que les « erreurs de continuité » ne cessent de se multiplier autour d’elle et la poussent à s’interroger : notre passion pour l’innovation nous empêcherait-elle justement d’avancer? | ||
Catriona Wright est l’auteure du recueil de poésie Table Manners et du recueil de nouvelles Difficult People. Ses poèmes sont parus dans la revue American Poetry Review, The Walrus et Magma, et figurent dans l’anthologie The Next Wave: An Anthology of 21st Century Canadian Poetry ainsi que dans les éditions 2015 et 2018 de l’ouvrage Best Canadian Poetry. Lien vers la maison d’édition [en anglais] : https://chbooks.com/Books/C/Continuity-Errors | ||
A. Light Zachary, More Sure, Arsenal Pulp Press Ce recueil de poèmes et d’interludes capte des instants d’amour, de réalisation de soi et de convalescence dans la vie des personnes non binaires, queer et autistes. Dans ce premier ouvrage époustouflant, A. Light Zachary puise sa force dans une vision de la vie (celle des personnes queer et neurodiverses) entrevue comme un périple de réalisation continue de soi. Ses poèmes racontent comment il faut sans cesse trouver sa place, que ce soit au sein des genres, des langues, de sa famille ou du monde du travail qu’en matière de sexualité, de peur ou d’amour. Reprenant les plus anciens canons du monde occidental pour revendiquer la place des personnes queer, A. Light Zachary interrompt les discours des grands philosophes grecs et romains de l’Antiquité en se demandant quels conseils Juvénal ou Sénèque aurait pu prodiguer aux membres non binaires de la société. Ailleurs, ses vers concis et fluides s’inspirant du rock punk et de la physique quantique ancrent profondément l’ouvrage dans le présent. Come: invade with the alien. Evade with the coyote. Ces poèmes évoquent une certaine forme de suprématie : au cours des pérégrinations sans fin allant de découverte en aliénation, « nous acquérons davantage de certitudes que vous sur notre identité ». | ||
Artiste à la fibre littéraire, A. Light Zachary s’est récemment vu décerner les bourses de recherche de la Lambda Literary Foundation et du Banff Centre for the Arts pour sa poésie. Parmi ses premiers ouvrages figure la nouvelle The End, by Anna (Metatron, 2016). More Sure est son premier recueil de poésie. A. Light Zachary vit à Toronto. Lien vers la maison d’édition [en anglais] : https://arsenalpulp.com/Books/M/More-Sure |