ENTERTAINMENT ONE
En 1997, lorsqu'Alan Davis organise son premier concert de musique du monde, la majorité de la population canadienne n'en sait pas très long sur le genre. Les organismes comme le Conseil des arts de l'Ontario et la SRC s'efforcent de refléter la diversité de leur public. Baignant dans cette scène musicale mondiale émergente, s'abreuvant des différentes sonorités, cultures et traditions, Alan Davis n'a qu'une envie : faire partager ses découvertes et expériences musicales aux autres.
Ce qui a commencé par un concert unique devient une société comptant trois employés à temps plein et deux employés à temps partiel secondés par une équipe de bénévoles, qui organise un festival de musique automnal et des manifestations périodiques tout au long de l'année. Le Small World Festival va fêter sa 15e édition en 2016. La société soufflera quant à elle sa 20e bougie l'année d'après.
Grâce à la passion d'Alan et à l'éclectisme de son goût pour la musique, Small World a présenté de nombreux artistes du monde aux publics canadiens et torontois. La constitution d'une base d'admirateurs pour un artiste ou une artiste de talent mais inconnu(e) représente un immense défi, chaque spectacle nécessitant d'investir beaucoup de temps et d'efforts. Ce travail peut cependant s'avérer payant. Small World a fait venir la chanteuse afro-portugaise Mariza à Toronto pour la première fois il y a douze ans. À l'automne 2015, elle a rempli le Massey Hall. Pour Alan, c'est une grande fierté.
La constitution d'auditoires n'est pas le seul défi à relever pour Small World. Trouver le lieu idéal pour un artiste ou une artiste, et ce, au juste prix, est un casse-tête de tous les instants, qui finit par conduire Small World à ouvrir sa propre salle. Le fait de disposer d'un endroit à elle permet à la société de parrainer des activités qu'elle ne serait autrement pas en mesure de parrainer, comme des résidences d'artiste et des activités de sensibilisation.
Néanmoins, Alan admet qu'il est difficile, lorsqu'on opère dans un créneau aussi spécialisé, de ne pas se laisser submerger par les médias musicaux grand public, avec leur focalisation sur la musique pop-rock et les paroles en anglais. D'après lui, ce qui est perdu faute de traduction des paroles est largement compensé par la riche diversité des sonorités et des traditions. Il considère la musique comme un vecteur idéal pour favoriser la compréhension interculturelle, quelle que soit la langue.
Grâce au soutien du Fonds ontarien pour la promotion de la musique (FOPM) ces deux dernières années, Small World a pu étoffer sa programmation et promouvoir des artistes ontariens émergents. Par l'intermédiaire du FOPM, la SODIMO aide la société à investir dans le marketing d'artistes ontariens et canadiens, permettant à Alan de les hisser sur la même plate-forme que leurs homologues internationaux.
La société organise en permanence des concerts et s'affaire à planifier un nouveau festival musical qu'elle espère lancer à Toronto, tout en s'évertuant à sensibiliser à la musique culturelle et, cela va sans dire, à faire découvrir sur scène, à des publics enthousiastes, une musique nouvelle et de qualité.
« Les gens ont tendance à vivre en vase clos, mais nous sommes convaincus que la musique est un moyen de les faire sortir de ces prisons culturelles pour expérimenter des choses nouvelles. La musique est une expérience culturelle partagée qui jette des passerelles entre les individus et les communautés. »
—Alan Davis, directeur général de Small World Music
Pour en savoir plus sur Small World Music :
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