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Storyline Entertainment

Si l'argent récompensait toujours le mérite, Storyline Entertainment n'aurait aucun souci à se faire. Depuis sa première incursion dans le monde de la réalisation avec le documentaire primé Aftermath: The Remnants of War, Storyline est acclamé pour ses productions de grande qualité qui décrochent régulièrement les plus hautes distinctions dans les festivals les plus prestigieux au monde. Constituée en 2000 pour créer des programmes non fictifs offrant un point de vue différent, un intérêt international et des exigences élevées en termes de production, la société est récemment entrée dans le classement « The Global 100 » de RealScreen, qui salue les meilleurs producteurs de contenu documentaire de l'année.

Mais c'est du monde réel dont il s'agit, et pour les cinéastes qui le documentent, point de contes de fées. Ces trois dernières années, le financement accordé aux documentaires, même ceux de studios confirmés et plébiscités comme Storyline, a sévèrement décliné. Alors que fut un temps ils étaient en grande partie financés par leurs diffuseurs, les documentaires ont été durement touchés par le spectaculaire changement des modes de distribution et des habitudes de consommation qui a secoué l'industrie de la télévision. Paradoxalement, les indispensables droits préalables à la licence versés par les réseaux canadiens se sont quasiment taris, alors que l'appétit du public pour le contenu sérieux est plus féroce que jamais, comme en témoigne la hausse fulgurante de la fréquentation des projections et festivals de documentaires.

Dès le départ, les dirigeants de Storyline ont conscience de l'importance des marchés étrangers pour leur survie et leur succès à long terme. Ne disposant pas de ressources suffisantes pour se mettre en quête de débouchés internationaux, ils font appel au Fonds de la SODIMO pour l'exportation en vue d'établir et de maintenir une présence stratégique sur les marchés européens et américains. Tandis que les revenus en provenance des diffuseurs canadiens s'amenuisent, les partenariats cruciaux avec des diffuseurs et investisseurs d'Allemagne, de Belgique, d'Australie, de Grèce ainsi que du Royaume-Uni et des États-Unis permettent à la société de générer entre 1 et 2 millions de dollars de production annuelle. Grâce à cela, les trois membres de l'équipe font travailler une longue liste de talentueux cinéastes, monteurs, compositeurs de musique et studios de postproduction ontariens.

Et le fruit de leur labeur continue de récolter les éloges de la critique. Financée par la SODIMO, The World Before Her est probablement leur œuvre la plus connue jusqu'à présent. Elle a été projetée dans près d'une centaine de festivals de par le monde, engrangeant une nouvelle moisson de prix du meilleur documentaire ou du choix du public pour Storyline. Bien que la société s'aventure sur de nouvelles pistes médiatiques avec des projets interactifs tels que Inside Herman’s House, en cours, elle reste attachée à la vocation qui l'inspire, la pousse et la gratifie le plus intensément : raconter les histoires du monde réel qui doivent l'être de manière habile et profondément agréable à regarder.

« Il est primordial de tisser des liens internationaux, non seulement pour nous faire connaître, mais aussi pour faciliter le financement. Il faut que les gens vous voient chaque année pour savoir que vous êtes toujours en activité. Le Fonds pour l'exportation m'a aidé à faire mon entrée sur le marché de manière appropriée. »
– Ed Barreveld, président-directeur général de Storyline Entertainment