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TASHA THE AMAZON

Tasha the Amazon « Au seuil de la cour des grands »

En 2019, le travail de la productrice-musicienne hip-hop indé Tasha the Amazon en révélera un peu plus sur elle à ses admirateurs. Elle élargit son horizon musical en sortant un nouvel album de sept titres :

« Dans l’ensemble, je pense que les gens se sentiront plus proches de moi, ou alors c’est moi qui me sentirai plus proche d’eux », affirme l’artiste torontoise, de son vrai nom Tasha Schumann.

Financés par le biais du Fonds ontarien de promotion de la musique d’Ontario Créatif depuis 2014, Tasha et son partenaire de production Danthrax ont passé les derniers mois à travailler à la sortie de l’album de Tasha the Amazon, au titre encore inconnu, sous le sceau de leur marque Bass & Bakery.

Gonflée à bloc au sujet des vidéoclips qu’elle réalisera avec Danthrax, elle annonce qu’ils iront plus loin que ce qu’elle a fait par le passé. Leur nouvel opus reflète l’évolution constante qui s’opère au sein de l’industrie musicale, s’apparentant à un court métrage avec intrigue et narration.

Il pourrait même ouvrir les portes du cinéma à Tasha, qui a créé son alter ego franc et intrépide, Tasha the Amazon, en 2012.

Finaliste des prix Juno 2017 dans la catégorie Enregistrement rap de l’année pour son premier microalbum de 2016, Die Every Day, Tasha est la première femme à avoir décroché l’iHeart Radio MMVA du Meilleur vidéoclip de hip-hop, distinguée pour le « visuel éthéré et psychédélique », d’après Billboard, du clip du simple « Picasso Leaning ».

Le géant de la musique diffusée en continu Spotify a nommé Tasha the Amazon Artiste Spotlight 2016 de Spotify Canada, parmi « les artistes au seuil de la cour des grands ».

Cette consécration a trouvé un écho en couverture de la section consacrée aux arts du numéro de janvier de The Globe and Mail, mettant en vedette Tasha dans un article sur les nouvelles lumières de Toronto dans le domaine du hip-hop.

« Qu’il s’agisse de rapper devant 10 000 admirateurs en folie dans le Sud de la France durant sa première tournée mondiale, ou de jouer dans des groupes de punk tout en écrivant des textes de rap, c’est une présence éclectique et dynamique », a écrit Michelle Siu dans le Globe.

Tasha explique que le financement d’Ontario Créatif apporte un soutien opérationnel crucial à son entreprise. Il fait office de « filet de sécurité », lui permettant de se concentrer sur la création en couvrant des frais tels que les services juridiques ou la gestion des affaires, qui constituent le côté moins glamour, mais indispensable, de la production musicale.

« Nous pouvons nous développer sans nous inquiéter de savoir si c’est possible », précise-t-elle.

Après avoir passé le plus clair de l’année 2017 sur la route, en tournée en Europe, aux É.-U. et au Canada, elle a majoritairement consacré l’année 2018 à l’écriture et à l’enregistrement du nouvel album.

En tant qu’artiste indépendante, elle a appris à optimiser son empreinte.

« Le plus important, c’est l’équipe », déclare-t-elle.

« Dans mon cas, toute l’équipe est triée sur le volet et y croit à fond (au projet) », confie-t-elle. Ça crée une atmosphère familiale.

Elle et Danthrax produisent et mixent l’ensemble de sa musique. Le travail promotionnel nécessite du temps et beaucoup d’engagement. Il n’a pas toujours été facile pour Tasha de prendre un peu de recul et d’accepter l’aide d’autrui.

« À mes yeux, la plus grande leçon a été d’apprendre à jongler avec ça, de trouver la bonne combinaison de personnes », révèle-t-elle.

« Il est primordial de donner quelque chose aux gens, à ses partenaires, quelque chose qui leur appartienne », poursuit-elle. « Tel est le projet de Tasha the Amazon : c’est moi qui monte sur scène, mais chaque personne fait partie de ce projet. »

Elle est également devenue experte dans l’art de « faire quelque chose de complètement démentiel à grande échelle » avec peu d’argent, comme inclure des scènes dramatiques avec un lance-flammes dans un clip. Tasha explique qu’en demandant aux gens de donner ce qu’ils peuvent tout en maximisant la créativité, on s’assure d’accoucher d’une œuvre finie sans se ruiner.

« Vous appelez tous vos amis », confie-t-elle à propos de réunir l’équipe et le matériel nécessaires pour les tournages de clips à quatre personnes. Ils s’emparent de l’idée, la façonnent, puis l’élaguent jusqu’à ce que le budget soit raisonnable.

« Mais en gardant le lance-flammes », s’écrie Tasha.

Pour en savoir plus sur Tasha the Amazon : http://tashatheamazon.com/
Pour en savoir plus sur notre Fonds ontarien de promotion de la musique, cliquez ici.